Battus en finale de Perpignan pour enfin monter en Top 14. Au Stade des Alpes, face à une Usap diminuée mais redoutable, c’est une dernière chance à ne pas rater.
Un groupe chamboulé côté grenoblois pour repartir au combat
Le Couilloud titularisé à la mêlée, aux côtés de Sam Davies, remis de ses douleurs.
La ligne de trois-quarts est elle aussi retouchée : Julien Hériteau revient au centre, Hugo Trouilloud est aligné à l’aile et Romain Fusier, un temps incertain, tient bien sa place. Bref, on met les cadres, on muscle le pack, on met de la vitesse derrière. Les entraîneurs Pézery et Nadau ont clairement misé sur l’intensité et l’expérience.
Perpignan joue la carte de l’expérience malgré les absents
Du côté de l’Usap, c’est l’infirmerie qui a dicté une bonne partie de la compo. Exit le demi de mêlée Tom Ecochard (épaule) et l’ouvreur Jake McIntyre (commotion), tous deux forfaits. La charnière Toulouse lors de la dernière journée, est reconduite. Pas de panique pour autant : Allan a l’expérience des matchs sous pression.
Devant, Ignacio Ruiz est trop juste, mais Seilala Lam (36 ans) et le jeune Mathys Lotrian assurent la relève au talonnage. Le manager Franck Azéma a reconnu que son équipe avait eu le temps de se préparer mentalement à ce rendez-vous : « on savait que ce match arrivait ». L’Usap n’est pas au complet, mais elle sait comment gérer un barrage.
Le FCG veut enfin briser la série noire
Trois ans que Grenoble rêve de Top 14. Trois finales de Pro D2 perdues. Trois échecs cuisants. L’an dernier, déjà, c’est Perpignan qui avait barré la route aux Isérois (33-19). Cette fois, impossible de se rater. Et tout le club le sait.
« Ce match perdu n’enlève rien à nos 11 mois de boulot », résume Patrick Pézery (Rugbyrama). Le capitaine Antonin Berruyer confirme : le groupe a digéré, bossé, et s’est recentré sur l’essentiel. À la maison, dans un Stade des Alpes plein, où ils sont invaincus cette saison, les Rouge et Bleu veulent faire parler leur orgueil.
Deux habitués, une place à prendre
Ce barrage, c’est un classique pour ces deux clubs. Depuis 2018, Grenoble et Perpignan sont des habitués de ce rendez-vous. Mais leurs trajectoires sont opposées : l’Usap connaît bien l’élite et a réussi plusieurs fois à se maintenir par ce biais. Le FCG, lui, reste bloqué aux portes.
Perpignan peut miser sur son expérience du très haut niveau, son jeu rapide, et quelques individualités qui peuvent faire mal. Grenoble a pour lui la dynamique de la saison (1er de Pro D2), le soutien du public, et un sentiment d’urgence absolue.
Une montée ou une saison gâchée
Pour Grenoble, ce match est bien plus qu’un barrage. C’est un virage, une bascule, un tournant. Rater encore une fois l’accession, après avoir dominé la Pro D2 toute la saison, serait un coup de massue terrible.
Perpignan, de son côté, sait que rien n’est jamais simple dans ce genre de match. Azéma le répète : « il faut capitaliser, mais sans se relâcher ». Alors que les Catalans sortent d’un match spectaculaire contre Toulouse (42-35), ils savent que cette fois, ce sera la guerre des nerfs.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a ret l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO